Un joueur de Pokémon Épée et Bouclier arrêté après avoir hacké le jeu

Martin Thibaut

Un joueur de Pokémon Épée et Bouclier a été arrêté par la police Japonaise après avoir vendu et échangé un Larméléon Shiny à un autre fan. 

Malgré son monde haut en couleur et, à la base, ciblant comme clientèle les enfants et jeunes adultes Pokémon est l’une des franchises les plus appréciées au monde.

Un utilisateur d’Épée et Bouclier s’est retrouvé en difficulté avec les forces de l’ordre, après avoir été arrêté pour avoir vendu un monstre piraté dans le RPG de Nintendo Switch. Le Japonais a été mené en garde à vue après avoir gagné près de 10 000 $ en vendant des personnages hackés dans le titre de huitième génération.

Un joueur d’Épée et Bouclier a été arrêté pour avoir vendu un Larméléon Shiny.

Un joueur de Pokemon arrêté pour avoir vendu un Larméléon hacké dans Épée et Bouclier

En janvier, The Pokemon Company a annoncé qu’elle sévissait contre les personnages piratés puis échangés et vendus dans Épée et Bouclier. De nombreux joueurs et créateurs de contenu ont  également reçu des bans pour possession de ces Pokémon  illégaux.

Un dresseur de la ville de Nagoya, au Japon, s’est retrouvé face à de graves problèmes juridiques le 4 février après avoir échangé un Larméléon Shiny hacké à un autre joueur. Selon le média japonais Asahi Shimbun, l’homme de 23 ans a été arrêté pour avoir vendu le Pokémon modifié à un fan de 32 ans à Kyoto pour 4400 yens (environ 35 euros).

L’ordinateur du suspect a été saisi par les autorités, qui affirment qu’il vendait des Pokémon piratés depuis un an. La police pense que l’homme a gagné jusqu’à 1,15 million de yens (soit environ 9084 euros) en échangeant ses Pokémons Illégaux.

La police a saisi l’ordinateur du joueur d’Épée et Bouclier comme preuve.

Bien qu’il puisse sembler extrême d’être arrêté pour avoir échangé un Pokémon hacké, le Japon a des lois strictes contre la modification de logiciels. Selon Joe Merrick de Serebii ,   «au Japon, la modification des données de sauvegarde et la distribution des données modifiées sont illégales depuis 2019.»

Au moment de la rédaction de cet article, on ne sait pas encore quelle punition le joueur subira. Cette histoire intervient après que Game Freak et Nintendo ont sévèrement réprimé les sites et les joueurs vendant des versions piratées de Pokémon.

À Propos De L’Auteur

Martin Thibaut est un rédacteur web passionné de jeux vidéo. Ex-joueur de haut niveau de LoL il apprécie particulièrement WoW, Overwatch et Apex. Sa devise : Tout cramer pour repartir sur des bases saines. Vous pouvez contacter Martin à cette adresse : [email protected]