Des polémiques sur le nombre d’heures de travail des employés de Rockstar pour terminer Red Dead Redemption 2

Cette semaine, Rockstar Games a fait polémique suite à une interview donnée pour le site Vulture où ils se vantent de l’important temps de travail effectué par les employés.

Red Dead Redemption 2 est un jeu très attendu qui sortira le 26 octobre prochain et qui risque d’être concurrencé en terme de vente par la sortie de Call of Duty Black Ops 4 et Battlefield V.

Comme souvent avant la sortie d’un jeu, les équipes de développement entrent dans une période de travail intense pour terminer le jeu dans les temps et corriger les derniers petits bugs.

Dans une interview donnée par Dan Houser, le co-fondateur de Rockstar games, pour le site Vulture, il explique que les employés peuvent faire des semaines allant jusqu’à 100 heures.

“Nous avons travaillé 100 heures par semaine plusieurs fois en 2018” il a expliqué. Très rapidement, cette déclaration a fait du bruit au sein de la communauté étant donné qu’un tel temps de travail épuise les employés.

Ce n’est pas la première fois que cela arrive étant donné que c’était déjà arrivé pour le premier opus. Face à la polémique, Rockstar a déclaré que les employés n’étaient pas obligés de travailler autant et que ce sont de rares exceptions.

Sur twitter, des employés de l’entreprise ont également réagi, défendant leur condition dans un Thread.

J’ai travaillé pendant 5 ans pour Rockstar. Nous avons la permission de parler librement de notre expérience. C’est probablement loin d’être parfait et ce n’est pas universel, mais c’est honnête.

Rockstar a également transmis des chiffres sur les heures de travail, et il semblerait qu’en moyenne, les employés travailleraient entre 42,4 et 45,8 heures par semaine et que seulement 20% des employés travaillent plus de 60 heures dans les semaines les plus chargées.

Cela pose de nombreuses questions quant à la charge de travail que peuvent faire les employés. En attendant, on verra le 26 octobre si ce travail a porté ses fruits. 

Sources – Vulture / The Guardian