Le boosting est maintenant passible de prison en Corée du Sud

En Corée du Sud, le boosting est désormais illégal et passible de plusieurs années de prison.

Si un système de partie classée pourrait arriver sur Fortnite, il existe déjà depuis longtemps sur d’autres jeux compétitifs. League of Legends, Counter-Strike : Golbal Offensive, DOTA 2, tous ses jeux disposent d’un système de rang qui permet de déterminer le niveau d’un joueur et le faire affronter des joueurs de niveau équivalent.

Ces systèmes ont cependant une faille : le elo boosting. Le elo boosting est simple, il s’agit de faire jouer un joueur plus fort sur son compte afin que le rang de celui-ci augmente.

Bien que cette pratique n’est pas tolérée par les éditeurs, rien n’empêche les joueurs de le faire, et un vrai business s’est développé, avec des joueurs payant des sommes astronomiques pour voir leur compte au niveau maximum, et ainsi avoir plus de possibilités de participer à des tournois où être repéré par des équipes professionnelles.

Mais aujourd’hui, les choses ont changé, du moins, en Corée du Sud. En effet, un amendement sur une loi sur le jeu vidéo a été votée, une loi contre les boosteurs, les personnes qui sont payés pour monter les comptes.

La loi devrait s’appliquer dans les six mois, et une fois appliquée, les boosteurs seront passibles de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 20 millions de wons, soit 15 000€.

Ce n’est pas étonnant qu’une telle loi passe en Corée du Sud où les jeux vidéo et l’e-sport sont une réelle institution avec laquelle on ne rigole pas. C’est peut-être pour cela que les Coréens sont aussi forts sur beaucoup de jeux.

Si l’amendement reste comme il est actuellement, le elo boosting deviendra donc officiellement un délit en Corée du Sud.

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